En reconnaissant enfin que le droit de vote des étrangers n'est pas une "revendication forte" de la société française et qu'il ne permettra pas "une meilleure intégration des étrangers", Manuel Valls, comme sur les questions de sécurité et notamment sur l'adoption prochaine du projet de loi anti-terroriste voulu par Nicolas Sarkozy, nous donne à nouveau raison.
L'enjeu, enfin admis par Monsieur Valls, pour préserver le pacte républicain de la France, est la mise en œuvre d'une politique d'intégration efficace fondée sur l'apprentissage concret des valeurs républicaines et sur une école qui permette une ascension sociale!
Quant aux étrangers, ils ne revendiquent pas le droit de vote mais plutôt une lutte efficace contre les discriminations, comme j'y ai contribué en tant que Garde des Sceaux en nommant des magistrats en charge de la lutte contre les discriminations dans les tribunaux.
En période de crise, les Français comme les étrangers ont d'autres priorités comme notamment celle de la préservation ou de la recherche d'un emploi.
François Hollande rend justice à Nicolas Sarkozy en reprenant ses propositions sur la lutte contre la criminalité, en poursuivant le démantèlement des camps illicites de Roms et en reconnaissant que les Français ne souhaitent pas le droit de vote des étrangers.
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