SERVIR WITTENHEIM SERVIR LA LIBERTE !!
18 Juin 2009
Il y a maintenant 69 ans, le Général de Gaulle lançait depuis Londres son célèbre appel à tous les Français afin de résister à l'envahisseur nazi et combattre pour que la France retrouve sa liberté.
Comme chaque année, une cérémonie commémorative a eu lieu à Wittenheim, organisée par la municipalité et présidé par le maire, en présence des élus et des associations d'anciens combattants. Lors de cette cérémonie, après un dépôt de gerbe la lecture de l'appel du 18 juin a été effectuée par le maire ainsi que la lecture d'une message du secrétaire d'Etat aux anciens combattants Jean Marie Bockel.
Je regrette que l'UMP comme à l'époque du RPR ne s'associe pas à la municipalité de Wittenheim pour déposer une gerbe. C'est tout à l'honneur de la municipalité socialiste de commémorer chaque année le 18 juin.
Au rendez-vous de l’Histoire
L’Histoire avait donné rendez-vous à cet homme hors du commun. Le Général de Gaulle y a répondu à l’heure dite, alors que tant d’autres renonçaient. Il a fait sienne cette alchimie extraordinaire : la rencontre entre, d’une part une volonté et un courage sans égaux, épris de reconquête et de victoires, et, d’autre part une situation de détresse profonde au sein de notre peuple meurtri, brisé et humilié par la défaite.
Il existe quelques hommes d’exception qui sont faits, qui sont préparés au plus profond d’eux-mêmes pour les situations les plus délicates, les plus difficiles. Jamais ces hommes ou ces femmes-là ne renoncent, ne se détournent du but commun, ne cèdent à la facilité d’un mauvais arrangement.
Nous lui devons tant !
Charles de Gaulle a bien compris le sens de son destin personnel, indissociable de notre destin collectif. Nous lui devons tant. Il est dans nos mémoires, à jamais. Parce qu’on ne refait pas l’histoire ! Surtout pas celle-là ! Et que nous aimons cette belle aventure, cette histoire magnifique, bâtie sur le refus absolu, intime, permanent, de toute résignation et de toute soumission.
Aujourd’hui, c’est évident, nul ne sait ce que penserait le Général de Gaulle de tel ou tel sujet, de telle ou telle polémique bassement politicienne. Certains pourtant s’y essaient, tentent encore de parler à sa place, de se poser en héritier, de faire valoir en quelque sorte leurs médailles, leurs brevets, leurs labels gaullistes.