SERVIR WITTENHEIM SERVIR LA LIBERTE !!
14 Février 2015
Ci dessous , lu dans le Figaro et qui vaut pour tous les transports en commun de toute la France , c'est une honte ce qui se passe , nous voyons la façon dont sont traités les femmes dans ce type de transport , les chiffres donnés par le Figaro sont incroyables !!!. On attend quoi pour agir ?, la France est devenu une jungle ou chacun fait ce qu'il veut . Un type qui met la main aux femmes d'une femme devrait être sévèrement puni avec une lourde sanction.
~~Quelques mois après l'action de l'association Osez le féminisme dans le métro, le gouvernement a décidé d'ouvrir les yeux : oui, le harcèlement moral et sexuel existe bien dans les transports publics en France. Il touche majoritairement des femmes et instaure, quasi quotidiennement, un climat d'insécurité, de peur, de méfiance. C'est pourquoi Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, et Pascale Boistard, secrétaire d'État chargée des Droits des femmes, ont saisi le Haut Conseil à l'égalité entre les hommes et les femmes pour étudier le problème. L'organisme devra formuler des recommandations sur de possibles mesures en direction des victimes, des agresseurs, des témoins et des professionnels concernés. Des idées qui seront transmises par la suite au groupe de travail contre les violences faites aux femmes et les comportements sexistes dans les transports, créé en décembre 2014 par le ministère de l'Intérieur et les secrétaires d'État en charge des Droits des femmes et des Transports. L'avis devrait être rendu public en avril. “ 41% des usagères du métro victimes de violences physiques ” Si beaucoup font l'autruche en prétextant que les histoires d'attouchements et de poursuites dans le métro sont des faits « exceptionnels », il est pourtant impossible de les réduire à des incidents exceptionnels. D’après l‘enquête menée cet été par Osez le féminisme auprès de 150 femmes dans le métro parisien, 94 % se déclarent victimes de violences sexistes (regards malveillants, sifflements, jusqu’à l'agression) dans les transports. Elles sont 41% à affirmer avoir déjà subi des violences physiques (mains aux fesses, attouchements, viol). Face à ce sentiment d’insécurité, les trois quarts des femmes modifient leur comportement et leur manière de s'habiller. Elles tirent sur leur jupe, arrêtent de porter des talons, changent de rame ou d’arrêt pour « éviter les ennuis ». D’après une récente étude de la fondation Thomson Reuters, 85 % des femmes pensent que personne ne leur viendrait en aide si elles se faisaient agresser dans le métro. Une moyenne nettement supérieure à celle relevée (65 %) dans les 15 plus grandes capitales au monde. Pourtant, nous ne sommes pas dans la rue mais bien dans un espace public gardé, sous l’autorité de la RATP que l'association Osez le féminisme accuse de passivité. « La RATP communique sur tout un tas de risques : vol, mendicité, pickpockets, terrorisme… mais rien sur les agressions faites aux femmes », proteste Anne-Cécile Mailfert, porte-parole d'Osez le féminisme. En novembre, lors de sa campagne, l'association avait donc décidé de lancer une pétition pour appeler à la création d’un plan de prévention et de lutte contre les violences sexuelles dans le métro. Plus de 7300 signatures avaient été récoltées. « Il ne s’agit pas d’exposer une fois de plus le harcèlement de rue, mais de proposer des solutions. » Elle avait aussi détourné avec humour les visuels de prévention face aux dangers que l’on peut rencontrer dans les rames de métro. Le petit lapin jaune ne risquait plus de se faire pincer très fort lors de la fermeture des portes, mais de prendre une gifle s’il mettait la main aux fesses des passagères. “ Tout le monde n’a pas l’âme d’un preux chevalier ” Dans le métro, peu de moyens sont mis à disposition pour sensibiliser le public à ces violences. Pour Fabrice Michel, porte-parole de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT), une meilleure information permettrait tout de même de fléchir la hausse des agressions. « Tout le monde n’a pas l’âme d’un preux chevalier pour porter secours à une personne qui se fait agresser, explique-t-il. Plutôt que de les pointer du doigt, il est possible de faire un travail d’information sur les autres moyens possibles d’aider la victime. Par exemple, les sonnettes d’alarme peuvent être enclenchées pour alerter le conducteur d’un problème. Or la légende souligne seulement les peines encourues en cas d’activation abusive, mais rien sur les cas de figure dans lesquels ils peuvent servir. Il y a un réel manque d’information des usagers