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SERVIR WITTENHEIM SERVIR LA LIBERTE !!

L’Islam prend possession de la France

Lu dans Valeurs Actuelles « La France, elle est à nous ! » Paroles prononcées, et même répétées à plusieurs reprises, par l’auteur de l’agression verbale d’Alain Finkielkraut, un musulman proche des mouvances radicales. « La France, elle est à nous ! » Parole que certains voudraient minimiser, occulter, ou seulement analyser en marge de l’agression antisémite. Or, elle en est le moteur, le cœur palpitant. Elle est sa justification. C’est parce que cet individu reconnaît aujourd’hui la France comme une terre d’islam qu’il estime légitime d’en revendiquer la propriété, et donc qu’il pense avoir le droit d’en exclure qui bon lui semble, à commencer par les juifs. La classe politique n’a pas tardé à s’indigner face à l’acte antisémite, mais elle a presque unanimement passé sous silence cette petite phrase. Elle s’est indignée de la partie visible de la menace, mais a négligé son fondement. Et par cette négligence, la classe politique, une fois de plus, devra se résoudre à l’impuissance. Elle se contentera de défiler dans les rues de Paris et de produire de beaux discours. Certains vont plus loin, et dénoncent la nature islamiste de cet antisémitisme. C’est une étape importante, mais ce n’est qu’une première étape qui reste largement insuffisante. Pourquoi ? Car elle revient à ne considérer, là encore, la perversion islamiste qu’à l’aune de l’agression antisémite.
Si Alain Finkielkraut avait été chassé comme il l’a été, mais sans qu’un « sale juif », un « sale sioniste », ait été proféré, s’il avait été agressé verbalement par un : « On va te virer, la France, elle est à nous ! », il y a fort à parier que l’agression n’aurait pas pris le même tour, elle n’aurait pas été condamnée de la même manière, certains y aurait vu, peut-être, la revendication légitime du peuple face aux élites, la revendication légitime d’une minorité face à une pensée « neo-réac ». Un tel acte aurait probablement été justifié assez largement politiquement et médiatiquement. Cette agression aurait cependant consisté en la même prise de position islamiste en faveur d’une possession du territoire français, et donc d’une exclusion d’une partie de sa population et d’une soumission de l’autre partie. Ce n’est pas une phrase discriminatoire Au regard du droit, cette phrase, « La France, elle est à nous ! », n’est pas incriminable, car elle ne diffame personne, ne vise personne en particulier, n’attente pas aux droits de l’individu. Et il est tout à fait normal qu’il en soit ainsi, car pénaliser de tels propos n’aurait aucun sens. En revanche, parce que le champ du politique excède celui du juridique, parce que les menaces qui pèsent sur les nations sont loin de toutes trouver une réponse dans les codes volumineux qui composent notre droit, il appartient au politique de s’emparer de cette phrase, et de prendre la pleine mesure de sa signification. Si demain, cet individu était condamné – et gageons qu’il le sera – le juge condamnera l’acte antisémite d’une peine de prison, très probablement, et d’une amende. L’idéologie salafiste cependant, sera intouchée. L’expression antisémite même de cette idéologie ne sera pas amoindrie par cette décision judiciaire. Elle aura très certainement l’effet inverse, et justifiera une nouvelle flambée d’actes antisémites. Pourquoi ? A cause, justement, de cette phrase : « La France, elle est à nous ! » Ce titre de propriété idéologique autorise une large fraction des musulmans de France à déjuger les institutions, et notamment l’institution judiciaire, à disqualifier leurs condamnations de manière générale, et celle-ci en particulier puisque, de leur point de vue, elle revient à prendre parti pour un juif contre un musulman. Puisque, selon eux, la France leur appartient, il faut que la jurisprudence qui s’y applique émane de la loi coranique. Toute autre règlement, s’il ne leur est pas favorable, est d’office délégitimé. Et rien dans nos codes juridiques n’est aujourd’hui à même de renverser cette idéologie, de la contraindre, de la contenir ni de ramener les consciences de ces individus à la raison républicaine. Notre système juridique et judiciaire est impuissant face à l’idéologie culturelle et politique islamiques en pleine expansion dans notre pays. L’étude conduite par L’Institut Montaigne en 2016 sous la houlette de Hakim El Karoui évaluait la fraction des musulmans en sécession avec les lois de la Républiques (catégories 5 & 6), c’est-à-dire considérant que la charia passe avant les lois républicaines, à 28%. En l’absence de statistiques ethniques, il est impossible de savoir avec précision à quel nombre se réfère ce pourcentage, mais, en se fiant simplement aux études du Pew Research Center, nous savons que cela avoisine les deux millions d’individus. Estimation basse, comme tout le monde le sait, mais suffisamment significative pour prendre la mesure de la crise dans laquelle cette petite phrase : « La France, elle est à nous ! », nous plonge collectivement.Le pouvoir judiciaire est impuissant face à cela, le pouvoir politique également, car la société civile est une zone de neutralité politique.Si notre droit, tel qu’il existe aujourd’hui, peut, dans le meilleur des cas, condamner un individu tout en demeurant impuissant à endiguer la menace idéologique que cet individu incarne, alors c’est que les fondements même de ce droit sont à repenser. La guerre d’appropriation qui se joue dans nos rues, résumée par cette phrase : « La France, elle est à nous ! », est une guerre culturelle. Sa violence est principalement, mais non exclusivement, symbolique, et consiste à instrumentaliser tous les codes de la vie en société - vêtement, langage, musique, mœurs, etc. – à des fins islamiques. Le pouvoir judiciaire est impuissant face à cela, le pouvoir politique également, car la société civile est une zone de neutralité politique. Non seulement aucun droit existant ne peut contraindre cet espace de liberté, mais le pouvoir politique n’est plus autorisé à produire un droit qui soit contraignant, sous peine d’être disqualifié par les autorités supérieures, telles que le Conseil d’Etat, le Conseil Constitutionnel ou la CEDH. Les fondements de notre droit, ce fameux « socle des libertés fondamentales » auquel nous sommes tant attachés, autorise, et même encourage, cette appropriation territoriale islamique sous couvert de revendication religieuse. Ce socle est même le garant de la reproduction à l’avenir, et de la multiplication, de ces actes antisémites, non parce qu’il encourage l’acte antisémite lui-même, mais parce qu’il interdit, pour des raisons juridico-morales, que l’on arrache la racine qui leur donne naissance. La partition culturelle de la France est entamée depuis plus de trente ans, sous le regard mi ahuri mi complaisant de nombreux responsables politiques locaux et nationaux. Les français attachés à leur culture et à leurs traditions vivent désormais en repli dans certains quartiers des grandes agglomérations. Les revendications de cette partition se portent aujourd’hui dans les principales artères bobo de la Capitale contre les références culturelles françaises qui s’opposent à la diffusion de cette culture étrangère importée. Alain Finkielkraut en a été un exemple samedi dernier, mais il n’est pas le seul. Zineb El Rhazoui en est un autre. Eric Zemmour un troisième. On pourrait ajouter Céline Pina, Robert Redeker, David Thomson, Laurent Obertone, Pascal Bruckner, etc. Et il y en a encore d’autres, de tous bords politiques. Et ils ne sont pas juifs. Il n’y aura donc pas d’acte antisémite contre eux, mais la même phrase : « La France, elle est à nous ! » continuera de s’appliquer pour les exclure du champ visuel, voire du pays, au nom de cette guerre culturelle que nos représentants politiques refusent de prendre en compte. Et la liste ne fera que s’allonger avec le temps. Il n’y aura pas de répit, simplement une massification des revendications à mesure que la masse des individus entrants sur le sol français viendra abonder les catégories les plus radicales et imposera son mode de vie sur des parts de plus en plus larges du territoire. Les français sont inquiets. Et ils ont raison de l’être.

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