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SERVIR WITTENHEIM SERVIR LA LIBERTE !!

La 5 ème colonne

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C’est la pire des guerres qui nous est déclarée. Il serait donc grand temps que les Français en aient vraiment conscience et que nos dirigeants prennent toutes les mesures indispensables pour y faire face.

Récapitulons. Trois jeunes « paumés », nés en France, de nationalité française, élevés en France, dans des écoles françaises, décident, un beau matin, pour deux d’entre eux, d’aller massacrer des journalistes qui ont offensé le Prophète, pour le troisième, d’aller massacrer des Juifs dans une épicerie kacher.

On dira, pudiquement et selon la formule consacrée, qu’ils étaient « issus de l’immigration » et de « confession musulmane ». Donc comme quelques millions d’autres jeunes Français. On dira aussi qu’ils avaient basculé dans l’extrémisme religieux. Donc comme quelques dizaines de milliers d’autres jeunes Français, issus de l’immigration et de confession musulmane. On dira, enfin, qu’ils étaient lourdement armés. Mais il n‘est pas nécessaire pour cela d’appartenir à un réseau international aux nombreuses ramifications. N’importe qui peut, aujourd’hui, acheter une kalachnikov pour 500 € à Pigalle ou, mieux encore, dans les « cités » où les petits caïds, issus de l’immigration et de confession musulmane et trafiquants de drogue font la loi et écoulent maintenant l’arsenal de Kadhafi.

Les trois paumés tuent 17 personnes, affolent pendant trente-six heures le gouvernement et traumatisent la France entière. Aujourd’hui, plusieurs millions de braves gens vont défiler dans les rues de Paris et de toutes les grandes villes de province pour manifester leur sympathie à l’égard des victimes et leur refus du terrorisme.

Trois paumés islamisés et 17 morts, ce n’est somme toute pas grand chose. Presque un fait divers, même s’il est particulièrement dramatique. Cela n’a rien avoir avec les attentats du 11 septembre qui frappèrent l’Amérique et qui firent, eux, 2.973 morts et 6.291 blessés. Et pourtant la France entière se met à trembler. Pourquoi ?

D’abord, parce que les Français ont compris que, quand le gouvernement tente de maquiller la vérité en parlant de « terrorisme », il oublie l’essentiel. Il ne s’agit pas d’un terrorisme anarchiste, révolutionnaire ou nihiliste. Il s’agit d’un terrorisme… is-la-mis-te. Il faut avoir le courage de le dire, même si, en effet, c’est prendre le risque de stigmatiser tous les musulmans en provoquant le pire des amalgames.

Ensuite, parce que les Français commencent, enfin, à réaliser que l’Islam s’est réveillé, radicalisé et que, depuis la victoire de Khomeiny en 1979 à Téhéran, il est parti, triomphant, à la conquête du monde. A la fois dans son « territoire historique », le monde arabo-islamique, de la Mauritanie au Pakistan, et on l’a bien vu avec le fameux et catastrophique « Printemps arabe » qui a dégénéré en « printemps islamiste ». Mais aussi au-delà de ses « frontières naturelles », à travers toute la planète, des Etats-Unis aux Philippines, en organisant des attentats meurtriers de plus en plus nombreux, généralement grâce à des cellules « dormantes », en clair grâce à l’immigration.

Les Français comprennent donc qu’une véritable 3ème guerre mondiale a commencé opposant deux mondes, deux civilisations, avec, d’un côté, ceux qui se considèrent comme les damnés de la terre et les dépositaires de la vérité divine et, de l’autre, un Occident à bout de souffle qui a déjà à se débattre, dans une autre guerre mondiale, économique celle-ci, contre les puissances dites « émergeantes ».

Enfin, les Français s’aperçoivent soudain que ces « histoires de Musulmans » ne se limitent plus à l’Orient compliqué et lointain, à la Palestine, à l’Irak ou à l’Afghanistan mais qu’elles éclatent aux coins de nos rues et qu’il y a six ou sept millions de musulmans en France.

Naïvement, nos compatriotes avaient, dans un premier temps, cru que ces immigrés venus des terres d’Islam finiraient par se fondre dans la Nation quand ils ne retourneraient pas chez eux. Les premiers arrivés s’étaient rapidement mis à boire du vin et à jouer aux boules. Cette première génération d’immigrés ne posa d’ailleurs aucun problème. Nos rares mosquées étaient vides, le plus souvent.

Ce sont leurs enfants et leurs petits enfants qui devinrent difficiles à gérer tout en étant désormais des Français soi-disant « à part entière ». Les « 30 Glorieuses » étaient terminées, le chômage faisait des ravages, l’école était délabrée, la France elle-même avait perdu tous ses repères et passait son temps à se dénigrer elle-même. Alors ces « gosses d’Arabes » qui se retrouvaient dans des cités pourries, sans avenir, sans racines, ni ici ni là-bas, eurent l’impression d’être rejetés par une société qui n’était pas la leur et qui ne leur laissait, le plus souvent, comme seul moyen de s’en  sortir que la délinquance.

Et ces « étrangers de l’intérieur » découvrirent, au pied de leurs tours et de leurs barres délabrées, dans des mosquées plus ou moins clandestines ou même, bien souvent, en prison, des imams venus, avec généralement la bénédiction des autorités françaises, d’Algérie, d’Egypte ou d’Arabie saoudite, autant de pays qui avaient été ravis de se débarrasser de ces pseudos docteurs de la foi propagateurs de la révolution coranique et de nous les envoyer.

Cet Islam rénové qui triomphait dans la plupart des pays arabes était évidemment, pour ces loubards, cette « racaille » mais aussi ces gamins sans avenir, un espoir à la fois pour trouver un sens à leur vie et pour se venger de cet occident qu’ils s’étaient mis à haïr.

On nous dit qu’ils ne sont que 1.000 ou 1.500 à avoir été se former en Afghanistan ou en Syrie, et qu’à peine quelques dizaines de milliers à avoir basculé dans l’extrémisme. C’est déjà amplement suffisant pour mettre le pays à feu et à sang.

Il parait que, depuis le drame de mercredi, on fait la fête dans certains de ces quartiers de non-droit (comme on l’a faite à Gaza, à Beyrouth et ailleurs) et que les enseignants de nombreux établissements scolaires des zones difficiles n’ont pas pu obtenir de leurs élèves qu’ils respectent la minute de silence décrétée par le gouvernement.

Combien de Français « issus de l’immigration et de confession musulmane » ont applaudi au massacre des « mécréants » de Charlie Hebdo et des Juifs de l’épicerie kacher de Vincennes ? C’est la seule question qui vaille aujourd’hui.

Au lieu d’organiser des marches à grand spectacle, le gouvernement ferait mieux de traquer cette 5ème colonne de nos ennemis, quitte à stigmatiser et à faire certains amalgames

Par Thierry Désjardins

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