SERVIR WITTENHEIM SERVIR LA LIBERTE !!
28 Janvier 2022
Les heures grises envahissent notre quotidien , l'Etat à décidé d'emprisonner tout un peuple , alors aujourd'hui dans ma cellule de Wittenheim je reviens sur celles qui dans les années 60, 70, 80 90 ont enchanté ma jeunesse .Au départ sans doute , c'était des instants d'apparence anodine , mais des instants qui ont rempli ma mémoire , des instants en foule , ils sont nombreux , par la pensée j'y reviens souvent , le passé heureux je l'aime , et en y pensant j'illumine mon avenir en gardant espoir .
J'évoque souvent des hommes importants , des sportifs ou politiciens qui ont marqué ma vie , mais là il s'agit de rendre hommage à des femmes , pour une grande majorité elles ont fait leur vie et je n'ai plus de nouvelles ou si peu , mais je ne les oublie pas ; je pense juste aux bons moments.
Ma jeunesse heureuse c'était ma bonne ville d'Epinal dans un quartier prémonitoire pour moi qui s'appelait la Vierge , je ne vais pas imiter Chateaubriand qui écrivait dans ses mémoires , que la table sur laquelle il écrivait , bougeait tant ses souvenirs lui revenaient avec force , mais si ma table ne bouge pas mon cerveau est plein phare .
je devais avoir 9 ou 10 ans , et ma premiere petit copine , fait du hasard est aujourd'hui amie avec moi dans Facebook , on a repris contact par hasard tant d'années après , son nom Marie Hélène Mairesse , enfants nos parents étaient amis , et souvent le dimanche on se retrouvait, si rien de particulier est à noté , je me souviens d'un grand bonheur quand on se retrouvait . A Epinal mes parents étaient amis avec nos voisins , ils avaient une fille Annick , j'étais si jeune sous son charme , on s'envoyait des petits mots par l'intermédiare de nos copains , nous étions voisins , mais timides moi en particulier . Très souvent elle me revient en mémoire , malheureusement mon père militaire muté à Mulhouse , je l'ai perdu de vue , en quittant Epinal j'étais triste de la quitter , son souvenir est toujours très fort , j'espère que là ou elle est , elle rayonne .
Je vais aussi évoquer quelques personnes qui sont issues de ma famille , ma mère avait un frère qui était de Périgueux , et il arrivait qu'ils viennent nous voir à Epinal , ils avaient une fille Claudine ma cousine . J'ai très peu eu l'occasion de la voir mais d'instinct à l'époque cette cousine est rentrée fortement dans mon estime , on ne s'est plus jamais revu, mais la puissance de sa présence m'a marqué , elle vient de nous quitter, nous avons tous beaucoup de tristesse. Son souvenir est entretenu par sa fille , avec qui je viens de faire connaissance .
A Mulhouse , le début fut difficile , heureusement rapidement on m'a fait rentrer dans un grand club d'athlétisme le FCM , ou vraiment les années qui suivirent on était superbe , ma grande copine au FCM c'était Marie Jo Baldeck , on arrivait ensemble au stade , on repartait ensemble , j'aivais une Mobylette , elle un vélo , le soir accrochait à mon épaule je la raccompagnais chez elle . Les compétitions , les entrainements , les repas entre copains, toujours on était ensemble , son souvenir est intact et m'émerveille toujours , j'avais beaucoup d'affection pour elle , la vie nous a séparé . J'adorais aussi Betty Buessinger , qui m'appelait yeux verts , elle avait une douceur dans le regard incroyable .Nous étions tous inséparables sur le vieux stade du FCM . C'est tout de même triste à cette époque si on s'appréciait , mais on ne pensait pas à cultiver nos amitiés réciproques . En 40 ans on a du se voir 5 minutes au hasard d'une manifestation .
Dans les années 70 , j'étais un jeune sénior spécialiste du 800m , j'ai fait connaissance d'une jeune fille d'un autre club , qui aussi a bien marqué cette époque Nathalie Schneider , au début on ne se parlait pas , mais Nathalie était une athlète qui ne laissait pas indifférent , elle était belle, charismatique , la meilleure dans sa spécialité , et sans lui parler j'avais beaucoup de sympathie pour elle , même si au fil des mois on est arrivé à se parler .Aujourd'hui nous sommes toujours en contact , elle ne bouge pas toujours aussi rayonnante .
Des années 80 , j'ai eu une période d'antraîneur et en particulier dans mon groupe j'avais une jeune fille Valérie Fayon avec qui si nos relations furent parfois orageuses , au sujet de l'entrainement , amicalement j'ai vraiment eu un coup de foudre amical pour elle , aujourd'hui elle fait sa vie dans le sud , mais nos relations sont restées intactes .
A cette époque dans mon club , j'avais beaucoup d'estime et d'amitié pour une athlète Fabienne Beuhorry, elle avait la classe , très jolie , que j'ai encore rencontré durant quelques années quand je pratiquais le semi Marathon, on se faisait des coucous au bord de la route , je ne l'oublie pas , elle est dans ma boite bien au chaud .
Toujours dans les années 80 , deux belles soeurs ont marqué ma vie Michèle et Isabelle , il me faudrait plusieurs jours pour tout raconter . On a passé ensemble des années heureuse mais parfois difficiles pour elle , marquées par le destin , mais des déplacements à Decize durant des années ont été exceptionnels . Même si parfois elles ont pu douter de moi , mes sentiments pour l'une et l'autre ont été très forts et le sont toujours , quand je marche je reviens souvent vers elles , ma mémoire à tout gardé .
De cette époque je ne peux bien sur pas oublier Gisèle ma collègue de travail aujourd'hui disparue ,par la suite elle est devenue marraine de ma fille , on a bossé plusieurs années ensembles , des années qui m'ont permis de passer des années en toute sérénité au travail , la maladie l'a emporté très jeune , mais elle compte toujours autant .
Petite exception parce que c'était en 1998 , sur le Tour de France Cycliste, j'ai eu la chance de sympathiser avec Emmanuelle , qui a bossé avec moi, j'ai aussi des souvenirs forts d'amitiés avec elle , elle est aussi toujours très présente .
C'était un petit paragraphe amicale de ma vie de cette époque les années 60 à 80 , d'autres personnes de cette époque sont aussi très présentes dans ma vie , chacun pourra remarqué que je n'évoque ici que des amies , exceptés mes deux jeunes belles soeurs de l'époque .
Tant d'années à pratiquer l'amitié et l'estime amicale , on ne peut pas oublier , on devrait pouvoir revenir sur cette période , pour oublier qu'on en vit une très mauvaise .