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SERVIR WITTENHEIM SERVIR LA LIBERTE !!

Hier soir nous avons eu droit à un film d'horreur , le dictateur était la avec son regard de tueur !!

Par : Rodolphe Bacquet

Nous avions beau nous y attendre, les annonces faites hier soir par Emmanuel Macron sont d’une violence inouïe.

La santé et le bien public n’ont plus grand-chose à y faire, il s’agit de politique, et d’une politique brutale, menée au nom d’un contresens scientifique.

D’abord un mot sur la nature de ces mesures.  

Le pistolet sur la tempe

« Je veux être clair : je ne rendrai pas la vaccination obligatoire » avait martelé Emmanuel Macron le 24 novembre 2020[1].

Sur le moment, beaucoup ont été soulagés ; d’autres comme moi se sont rappelé ce conseil de sage : ne vous payez pas de mots.

Sur le papier, la vaccination n’est toujours pas obligatoire en juillet 2021.

Ce n’est pas qu’une question de temps : c’est une question de mots.

L’obligation vaccinale étendue à l’ensemble de la population reste une possibilité, a prévenu E. Macron… mais les mesures annoncées hier reviennent ni plus ni moins à rendre impossibles les existences des citoyens qui, pour une raison X ou Y, refusent ce vaccin.

Jusqu’ici, c’était la carotte qui primait : elle prenait la forme de mesures ridicules et obscènes, comme la gratuité d’une entrée en discothèque en échange d’une injection de vaccin[2].

À présent, c’est le bâton. Pour ne pas dire le gourdin ou le pistolet. Le Président a été remarquablement clair sur ce sujet : « Nous allons faire porter les restrictions sur les non-vaccinés plutôt que sur tous les Français ».

Et la menace a l’air de fonctionner : plus d’un million de Français se sont connectés depuis hier sur Doctolib pour se faire injecter une première dose[3].

Nous arrivons à une situation dramatiquement inédite :

jamais, en France, des actions de la vie quotidienne comme pousser la porte d’un café, monter dans un train ou acheter un ticket de cinéma, n’avaient été conditionnées par l’inoculation d’un produit pharmaceutique.

Depuis hier soir j’ai lu et entendu, à la radio, sur les réseaux sociaux et dans les journaux, des termes comme « prise d’otage », « mesures liberticides », « odieux chantage », « déclaration de guerre »… pour les plus policés d’entre eux.

À titre personnel, je me sens écœuré. Mais pas si surpris, malheureusement.

Je vous l’écris depuis de nombreux mois, nous allons vers une confiscation, pas à pas, de notre droit fondamental à faire nos propres choix pour notre santé.

Une obligation vaccinale jamais vue

Les soignants sont, en quelques mois, passés du statut de « héros » du premier confinement dans les discours d’Emmanuel Macron, à celui d’élèves désobéissants auxquels il faut imposer la vaccination dans la bouche du même président.

Inutile de s’attarder sur le mépris et l’ingratitude de la mesure qui les cible.

Les soignants sont une nouvelle fois exposés avant tout le monde.

Après eux, l’obligation vaccinale sera, nul ne peut en douter maintenant, étendue à d’autres grands corps de métier, comme les cafetiers et restaurateurs, les enseignants, la police et l’armée.

Et dans quelques mois cette stratégie du grignotage aura abouti à cette vaccination obligatoire générale qu’Emmanuel Macron prétendait ne jamais vouloir imposer.

L’obligation vaccinale n’est pas une nouveauté en France.

Nous en sommes même devenus les recordmen mondiaux depuis l’avènement d’Emmanuel Macron, qui a imposé l’obligation vaccinale aux nourrissons avec… pas moins 11 vaccins (c’était en 2018).

Cette obligation n’est cependant pas comparable à celle qu’Emmanuel Macron veut nous imposer :

Il s’agit de vaccins connus et employés depuis longtemps, sur lesquels ont dispose d’un solide recul scientifique ;
Ces vaccins, même s’il y a beaucoup à en dire, visent à protéger les bambins de maladies de la petite enfance.
Avec les vaccins anti-Covid on prétend vacciner l’ensemble de la population alors que l’écrasante majorité des patients développant des formes sérieuses du Covid ont plus de 45 ans[4].

Affamer les réfractaires

L’autre nouveauté, ahurissante, c’est je vous la disais la restriction sévère de libertés que représente la non-vaccination pour celles et ceux qui peuvent encore faire ce choix.

Est-il deux secondes seulement raisonnable d’envisager que l’autorisation de faire ses courses soit soumise à un vaccin ou à un test (payant) négatif ?

C’est pourtant ce à quoi nous sommes en train d’assister avec la présentation du pass sanitaire pour accéder à un restaurant et même un centre commercial, dans lesquels les 3/4 des Français vont faire leurs courses !

Emmanuel Macron entend affamer les réfractaires ! C’est une méthode ignoble.

Cette stigmatisation des « non-vaccinés », l’interdiction qui leur est faite de pénétrer dans certains lieux ou recourir à certains services, comme les transports, n’a guère de précédent que…

… le régime d’apartheid en Afrique du Sud, où l’on était privé de possibilités en fonction de sa couleur de peau…

…ou les ségrégations antisémites mises en place en Espagne à partir de 1492 ainsi qu’en en Allemagne au siècle dernier.

La conversion forcée des Juifs espagnols suite au décret de l’Alhambra[5], c’était : « convertissez-vous ou quittez le pays ! ». La vaccination forcée des Français suite aux mesures gouvernementales de juillet 2021, c’est : « vaccinez-vous ou vivez en enfer ! »

« Vacciner le monde »

Cette vision totalitaire de la vaccination trouve son paroxysme dans une autre annonce hallucinante, hier soir.

En héraut du « monde libre » (quelle ironie !) et en tant que président du pays de Pasteur, Emmanuel Macron se sent investi d’une mission sur laquelle il a posé des mots clairs et glaçants : « vacciner le monde ».


Rodolphe Bacquet

 

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