SERVIR WITTENHEIM SERVIR LA LIBERTE !!
27 Août 2019
Un G7 oui qui ne sert à rien qui ne coûte que du fric et empêche les citoyens de passer de bonne vacances . Macron nous dit à la télé cette réunion est utile , ah bon ??? une aide pour combattre le feu en Amazonie est votée par le G7 , le lendemain le Brésil l'a refuse ? ou est le succès ?, a quoi sert le G7 ? , sinon à mobilier 13000 policiers pour un coût faramineux . Avec ce fric on pouvait apporter une aide certaine à nos pauvres Français . Mais c'est vrai cette réunion a été utile à Macron pour sa com est duper les Français qui marchent à chaque fois .
Le G7 se termine donc ce lundi soir à Biarritz après trois jours de discussions entre les dirigeants de la France, du Japon, du Canada, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de l’Italie et des Etats-Unis. Et une question revient en boucle : le G7 sert-il encore à quelque chose ? .
Depuis samedi, les dirigeants du Groupe des 7 sont réunis à Biarritz. Un sommet souhaité "utile" par la présidence française du G7. Mais une question revient régulièrement depuis son ouverture : le G7 sert-il encore aujourd'hui à quelque chose, 44 ans après sa création ?
Biarritz est étonnamment calme pour un fin août. Depuis vendredi, le cœur de ville vit au rythme des cris des mouettes, du bruit des convois des délégations et de celui des hélicoptères. L'hyper centre est entièrement bouclé, barricadé. Plus de 13 000 policiers et gendarmes, épaulés par des militaires, surveillent la ville.
Cette surprotection donne à certains le sentiment d'un G7 "hors-sol", de discussions entre grands de ce monde, coupés de ce monde justement. C'est faux rétorque Emmanuel Macron. "Cette réunion, elle est utile, elle est importante, sans quoi chacun mènerait son chemin, parfois nous serions menés à nous diviser. Et je crois que ce qui est attendu de nous, c'est plutôt de savoir nous coordonner, agir utilement ensemble", a déclaré le Président dans une allocution aux Français, samedi, avant le début du sommet.
"So far, so good". Donald Trump
Parce que le Président l’assure, les décisions prises ici à Biarritz auront des conséquences directes sur notre quotidien. Mais pour cela, encore faut-il pouvoir en prendre des décisions. Et là-dessus, rien n'est acquis. "So far so good", jusqu'ici tout va bien, a déclaré Donald Trump à son arrivée à Biarritz samedi. Mais depuis, on a plutôt l'impression d'un "So far not so good".
Cela s'est constaté ce dimanche dans le dossier du nucléaire iranien. Le ministre des affaires étrangères de Téhéran a fait une apparition surprise à Biarritz. Sa venue s’est décidée après le premier dîner des sept, samedi soir, selon l’Elysée. L'idée étant de tenter de "converger", pour obtenir "la désescalade".
Une visite éclair au deuxième jour d’un sommet en partie consacré aux tensions au Moyen-Orient et alors que le sujet divise les Américains et les Européens. Le chef de la diplomatie iranienne y a rencontré son homologue français Jean-Yves le Drian, ainsi que le Président Emmanuel Macron. Ils ont discuté pendant trois heures, d'abord entre ministre des Affaires étrangères avant d'être rejoints, pendant la dernière demi-heure par le Président de la République. Des conseillers diplomatiques allemands et britanniques ont été associés à la rencontre, précise l'Elysée. Mais le ministre iranien n'aura vu aucun autre chef d'Etat à Biarritz.
Selon l'Elysée, les sept dirigeants du G7 se sont mis d'accord sur deux points : l'Iran ne doit pas se doter de l'arme nucléaire et il faut tout faire pour empêcher la dégradation de la situation au Moyen-Orient. Ainsi, Emmanuel Macron aurait obtenu de ses homologues de pouvoir discuter et adresser un message aux autorités iraniennes. Sauf que, dans la foulée, Donald Trump s’est désolidarisé de la démarche.
D'après un diplomate européen, rien n’aurait pour l’instant permis de convaincre le président américain d’alléger les sanctions pétrolières sur l’Iran. Malgré tout, l’Elysée veut voir le verre à moitié plein : les discussions entre Mohammad Javad Zarif et les dirigeants français ont été "positives" et vont "se poursuivre", a indiqué hier soir la présidence française. "No comment", a simplement réagi la Maison Blanche et les échanges n'ont donc pas permis, pas encore en tout cas, de surmonter toutes les contradictions.
Dans ce cadre-là, peut-il vraiment sortir quelque chose de ce G7 ? En matière environnementale, par exemple ? Emmanuel Macron y croit, le député écologiste Matthieu Orphelin en doute. "On arrive à avoir des approches de plus en plus intéressantes sur ces questions-là, note l'élu, mais cela reste poussif. Pourtant, tout se joue avec cette question de la préservation de l'écologie, de l'environnement, de ces grands équilibres, (...) traditionnellement, dans ces grands rendez-vous, il y a des difficultés à aborder ces questions qui sont pourtant essentielles."