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13 Mars 2018
En novembre, un club de football francilien a écarté deux entraîneurs pour radicalisation. RT France a rencontré son président et l'inspecteur général de la jeunesse et des sports de la région pour évoquer l’islamisme radical dans le sport amateur.
En novembre 2017, une nouvelle sème la consternation dans les rangs du club de sport de Lagny. Un entraîneur est exclu, un autre écarté, à cause de leurs liens avec l'islamisme radical. La présence d'individus radicalisés au sein des clubs sportifs est une réalité dénoncée par Patrick Karam, l'inspecteur général de la jeunesse et des sports de la région Ile-de-France, interrogé par RT France. «Tous les terroristes qui ont fait des attentats en France ont été dans un club de sport», prévient-il.
«Nous avons aujourd’hui 829 individus radicalisés dans les clubs de sport en France, et 147 en Ile-de-France», déplore-t-il.
En novembre 2017, le club de l’US Lagny Messagers avait appris avec stupeur les liens de Keita Gaoussou et Nabil Aissaoui, coaches des équipes seniors depuis septembre, avec l'islamisme radical. Manuel da Silva, le président du club évoque le premier, fiché S, incarcéré pour n'avoir pas respecté son assignation à résidence. L'homme jouait au club depuis l'âge de huit ans et y était revenu depuis deux ans. «Il était un peu comme un grand frère, c’était un très bon joueur aussi. Les joueurs ont adhéré à son discours et ils ont demandé à ce qu’on le prenne comme coach de l’équipe», explique le président. Nabil Aissaoui avait quant à lui participé à l’organisation d’une école coranique clandestine chez lui, à Thorigny-sur-Marne.